jeudi 17 avril 2008

Notre collège, un établissement chargé d’histoire



Dùnn sie sich an dene famòs College von Zavern errinere? Er het college Poincaré g’heisse… und er isch immer do!

Certes l’histoire du collège Poincaré de Saverne commence à se faire vieille: il hébergeait au départ une école primaire construite en 1909 à l’époque allemande ; il fut par la suite plusieurs fois agrandit, notamment entre 1929 et 1932. Après la Seconde Guerre Mondiale, le bâtiment sert à l’école primaire pour une moitié et pour les Cours Complémentaire pour l’autre moitié. Puis dans les années 60, il devient Collège d’Enseignement Général pour Garçons : à cette période, il existe deux classes de 6ème et deux de 5ème, une classe de 4ème et une de 3ème, ainsi qu’une 3ème Spéciale qui prépare essentiellement aux concours administratifs. Le secteur de recrutement va à cette époque jusqu’à Hochfelden et Romanswiller. Mais ce ne fut qu’en 1975 qu’il prit le nom du célèbre président de la République Française au temps de la première Guerre Mondiale, M. Raymond Poincaré, en souvenir de sa visite à Saverne en 1931.
Encore récemment, il a fait peau neuve pour accueillir toujours plus d’élèves en respectant les nouvelles normes de sécurité et d’accueil des personnes handicapées : cet agrandissement et la restructuration de l’ancien bâtiment se sont achevés à Pâques 2006. Pendant les travaux, une partie des cours se déroulaient aux Récollets. Aujourd’hui, le collège Poincaré accueille environ 500 élèves et une quarantaine de professeurs.

Dans notre collège, avec l’option bi-langue (ex-trilingue), les élèves peuvent pratiquer deux langues vivantes dès l’entrée en 6è, l’Allemand et l’Anglais. Il accueille également depuis la rentrée 1998 des classes bilingues, pour lesquelles de nombreuses matières sont enseignées en allemand (l’histoire et la géographie, l’EPS, les mathématiques, les sciences de la vie et de la Terre, et depuis la rentrée 2007 même, les arts plastiques) : cette opportunité permet ainsi aux élèves, engagés dans cette voie depuis la maternelle, d’espérer poursuivre ce cursus en section Abibac au lycée et d’obtenir ainsi un double sésame: le baccalauréat français et l’Abitur allemand.

Par ailleurs, cet établissement propose de nombreuses options facultatives permettant aux élèves qui le souhaitent d’enrichir leurs connaissances et d’éveiller davantage encore leur curiosité : le latin dès la 5è (2 heures hebdomadaires, qu’ils poursuivent en 4è et 3è à raison de 3h par semaine ; la langue régionale d’Alsace (1h/semaine) et la section européenne anglais à partir de la 4è (2h/semaine); et enfin la découverte professionnelle en 3è (3h/semaine) ; ou encore le badminton pour les plus sportifs. Cet enrichissement est également parfois complété par des voyages scolaires de diverses natures : classe de neige, échanges scolaires en Angleterre et en Allemagne, découverte de Rome ou Berlin.
(par Camille Drussel-Martzolf, Elodie Falter, Anaïs Fritsch, Mélanie Gerhard, Julie Weinborn, 3è / Sarah Bory, Elodie Stroh, Andréa Zuber, 4è)

Le diable du Markfels au château du Haut-Barr


Saviez-vous qu’à une époque, l’évêque propriétaire du Haut-Barr a conclu un pacte avec le Diable ?

Et oui ! En 1170 environ, Rodolphe, évêque de Strasbourg, décide de relier son château au rocher voisin, le Markfels, par un pont. Faisant appel aux meilleurs ouvriers d’Alsace, la construction fut immédiatement commencée ; mais à peine terminé, le pont s’écroula. Les deux tentatives suivantes n’eurent pas plus de succès.

C’est alors qu’un artisan se présenta : i l déclara que contre rétribution, il pourrait construire seul et en une nuit le pont. Lorsqu’il fut présenté à l’évêque, il se dévoila : c’était le diable ! Son paiement : l’âme du premier qui traverserait le pont !

Sans hésiter, Rodolphe accepta. Durant toute la nuit, Satan travailla ; si bien qu’au matin, un solide pont en pierre reliait le Markfels au Haut-Barr. Au matin, lorsque l’évêque arriva, ses soldats apportèrent, dans une cage, un chien errant la nuit même. Apeurée, lorsque la pauvre bête fut lâchée, elle franchit le pont en premier…

Le diable apparut alors, et de rage d’avoir été ainsi dupé, il frappa de son sabot de bouc le pont et disparut. Depuis, le pont en question est appelé, non sans raison, « le pont du diable » et selon la légende, on pouvait voir la trace du sabot de Satan,… mais le pont s’est écroulé durant la Fronde.

Encore aujourd’hui, le Haut-Barr est un château médiéval impressionnant, du fait de sa taille et de son état de conservation. Composé de trois rochers, « l’œil de l’Alsace » offre une vue imprenable sur la plaine d’Alsace.

Le château des Rohan de Saverne


Au centre historique de Saverne, place du général de Gaule, se trouve un magnifique château datant du XVIIIème siècle: le château des Rohan. Il devient à travers les siècles, un grand ''carrefour'' pour l'Alsace accueillant un grand nombre de personnes historiquement connues.

Il doit son nom au cardinal Louis-René de Rohan-Guéméné, évêque de Strasbourg qui l'a fait bâtir entre 1779 et 1789. Il a été construit sur les ruines d'un précédent château détruit lors d'un incendie. A l'arrière du château, se trouve le parc qui allait à l’origine jusqu’à Monswiller et qui aujourd’hui constitue un lieu de promenade bordé par le canal de La Marne au Rhin. C'est de ce côté que l'on peut admirer la magnifique façade de 144m de long, que l'on doit à Nicolas-Alexandre Salins de Monfort, architecte du château.
Edifice construit en grés rose, appareillé, composé de corps de bâtiment principal orienté Nord-Sud et de deux ailes perpendiculaires à la façade Ouest. Chaque partie est de plan rectangulaire, le corps principale ayant un avant-corps central sur ses façades Est et Ouest. Sous-sol voûté en berceaux parallèles, rez-de-chaussée surélevé, trois étages-carrés (de hauteurs différentes) et toit en pavillon. La façade principale du château est à l'Est, tournée vers les jardins et précédée d'un fossé: c'est une façade ordonnancée, avec travées rythmées par des pilastres remplacés par des colonnes sur l'avant-corps central. Ouvertures en plein-cintre au rez-de-chaussée et rectangulaires sur les trois niveaux.

Trois personnages célèbres comme Marie-Antoinette, l’évêque Guillaume de Holstein et Napoléon Ier ont laissés leurs marques. Les travaux ont été interrompus par la Révolution et par la nationalisation du clergé. ; il devint propriété de la ville à la Restauration en 1814, puis de l'Etat en 1852. Il a été restauré par l’Empereur Napoléon III pour y installer des veuves d’officiers civils et militaire morts au service de la France. Mais après la guerre Franco-Allemande de 1870, le château est transformé en prison et caserne militaire.

Le château abrite aujourd'hui des services communaux, deux musées dont un dédié a Louise Weiss, une école maternelle, une auberge de jeunesse ainsi que l'espace Rohan une salle de spectacles de 500 places inaugurée en septembre 1994.
Le musée par exemple a été créé en 1858 pour abriter les vestiges archéologiques découverts dans les environs. Des collections d’art ont été acquises par la suite et en 1932, la journaliste Louise Weiss a léguée ses collections au musée (peintures et dessins du XX siècle). Enfin, quelques salles du château (la salle Jean-Louis Barreau, la salle Marie-Antoinette qui est la plus grande et peut accueillir 400 personnes) peuvent être louées pour diverses manifestations (mariages, conférences, congrès,...).
(par Nelly Cavelius, Sandra Ernwein, Mélanie Gerhard, Marine Guérin, Déborah Meyer, 3è / Jérémy Hingant, Dorian Minni, William Sachs, Antoine Schaeffer, 4è)

Le Grand Géroldsek


UN NOUVEL AVENIR POUR UN CHATEAU DES VOSGES CHARGE D’HISTOIRE : LE GRAND-GEROLDSECK VA ENFIN FAIRE PARTIE D’UN PROGRAMME DE RESTAURATION.

Le Grand-Geroldseck, un des plus anciens châteaux des Vosges, appartient au domaine de Haegen. Ses fondations reposent sur une plate-forme gréseuse et il se situe à 481 m d’altitude et à 5 kilomètres de Saverne. Il fait face au château du Haut-Barr. Le Grand-Geroldseck a une histoire tumultueuse. Il a été construit en 1120 par Otto et Boucard de Geroldseck, avoués de l’Abbaye de Marmoutier, afin de protéger celle-ci.
Mais en 1390, après l’extinction des Geroldseck, il y eut plusieurs possesseurs du château (il s’agissait de partager le château comme le feraient aujourd’hui des collocataires), puis, en 1458, il devint un repère de chevaliers brigands. Il fut détruit en 1471, et dit « ruiné » en 1507.

Sa partie la plus remarquable est le donjon, haut de 30 mètres. Il fut frappé par la foudre en 1718 et une grande partie s’effondra. Chose bizarre, tous les bâtiments étaient de forme orthogonale et situés autour du palais. Il y avait une salle des chevaliers exceptionnelle de 22 mètres sur 11. On en voit encore les piliers de soutènement.

Aujourd’hui, ce château est en ruines, ainsi que son petit frère le Petit-Geroldseck. Mais ils vont faire l’objet d’un programme de restauration par une association. La mise en œuvre se fera dans les prochains mois, car les machines nécessaires à cette opération n’ont pas pour le moment accès au site. On sait déjà que le travail sera long puisque plus de la moitié du château est engloutie dans une vaste verdure. Ensuite, il y a beaucoup à faire : reconstruction du donjon et d’une grande cave dont le plafond s’est écroulé il y a une dizaine d’années.
(par Arthur Chabot et Stéphane Garceau, 4è)

Interview imaginaire du sieur de Geroldsek


Nous avons pu remonter le temps pour interviewer spécialement pour vous un chevalier brigand qui régna en maître sur la région aux alentours du château.

Journaliste: Pouvez-vous nous expliquer comment vous vivez et quels sont vos activités quotidiennes?

Chevalier: Et bien ! Ma foi, je vis avec ma famille, des Domestiques ainsi que mes chevaliers et mes soldats qui m'accompagnent lors de mes expéditions de pillages.

Journaliste: Mais cela ne vous fait rien de piller des paysans sans défense?

Chevalier : Je sais que j'ai une très mauvaise réputation, mais cela n'est point mon unique source de revenus : je perçois aussi des taxes et des impôts de mes paysans, des droits de passage dans le col de Saverne, et voyez-vous j'ai tellement de problèmes d'argent que je suis bien obligé de piller les caravanes des marchands.

Journaliste: Donc vous voulez nous faire croire que vous pillez pour survivre.

Chevalier: C'est cela.

Journaliste: Et personne n'a jamais essayé de vous arrêter?

Chevalier: Pour l'instant non ! Mais cela est déjà arrivé à plusieurs de mes confrères
qui se sont fait tuer par l'évêque de Strasbourg ou les bourgeois des villes alentours qui ne supportent plus que leurs commerces soient pillés et que des armées soient levées. Ils ont même rasé des châteaux !

Journaliste : Mais vous n'avez point peur qu'il vous arrive la même chose?

Chevalier: Et bien ma foi, si cela devaient m'arriver je m'enfuirai avec ma suite, trouver un autre château pour poursuivre ma vie.

Journaliste : Et bien voilà, j'ai fini mon interview et je vous dis au revoir !

Chevalier: Moi de même. Ah, tant que j’y pense, la bourse ou la vie!!!...

La gare de Saverne change de visage…


Depuis Juin 2007, la gare de Saverne, accueillant le TGV Est européen, a due se faire un lifting pour être à la hauteur de cette arrivé tant attendu par les Alsacien, créateur même du premier TGV.

La gare de Saverne se trouve rue de la Poste. Elle fut construite en 1853, en tant que première station Alsacienne suivant la série de six tunnels que compte la vallée de la Zorn sur la ligne Paris-Strasbourg. Alors qu'une marquise recouvrait les voies à l'origine, la buvette de la gare était à l'époque un lieu prisé où l'on pouvait admirer les quelques rares trains quotidiens.
L'emprise de la gare a bénéficié d'une restructuration dans le cadre de l'année du TGV Est Européen en juin 2007, reliant Paris à Strasbourg. La gare routière a ainsi été déplacée pour faire place à un parvis et se substitue à l'ancien bâtiment de marchandises. Deux arrêts quotidiens au départ de la sous-préfecture bas-rhinoise ont été mis en place.

La ligne Paris-Est-Strasbourg est la ligne principale de cette gare, mais c’est aussi la plus connue qui y passe. Il y a aussi les lignes Nancy Ville-Sarrebourg-Saverne-Strasbourg, Metz Ville-Sarrebourg-Saverne-Strasbourg, Luxembourg-Strasbourg, Bruxelles-Coire-Milan (certains trains sont prolongés jusqu’à Bâle). La desserte TER est confortée, en harmonie avec le TGV, avec plusieurs correspondances.
(par Ludovic Burger, Gilles Leininger, Vincent Ohlmann, Jean Schneider, 3è / Antoine Hamburger, Florent Hissung, Valentin Le Carnec, Alexis Oliveros, 4è)

L’Eglise Notre Dame de la Nativité, un bijou de l'art roman


L'église paroissiale Notre-Dame de la Nativité, aux vitraux magnifiques, et sa puissante tour-porche de style roman témoignent de l'histoire épiscopale de la ville de Saverne.
Eglise Collégiale du XVème au XVIIème siècles, elle représente aujourd’hui le principal sanctuaire de la paroisse catholique de Saverne. Cet édifice allie majestueusement le style roman, caractérisé notamment par une magnifique tour-porche romane datant du XIIème siècle, et le style gothique, dont une nef du XVème siècle est le digne miroir. Par ailleurs, les vitraux de cette église sont remarquables.
L'église de Notre-Dame, place de l'église, a été construite en 3 parties :
- le clocher et les murs latéraux remontent au milieu du XIIème siècle ;
- au XIVème siècle, ont été effectué le surhaussement de la tour et transformation de la nef ;
- au XVème siècle, le chœur est transformé en voûte.
(par Baptiste Hertrich, 4è)